Voilà des considérations inévitables à propos du compte-rendu de Mme Jacqueline Klooster:
a) Si Mme avait lu la préface au premier tome de ma littérature grecque elle y aurait trouvé la nécessaire satisfaction à son exigence d’une introduction sur la notion de “Littérature grecque” (même éditeur, tome I, pp. 7-23). Le premier paragraphe s’intitule justement “Sur la notion de littérature et ses limites”.
b) En ce qui concerne la bibliographie, elle vise le lecteur francophone, étant donné que l’ouvrage est publié à Paris. Mme peut aussi s’adresser, si elle le désire, à l’édition italienne (publiée en 1989, deuxième édition). Troisième suggestion: s’adresser à l’édition grecque. Quatrième chance: s’adresser à l’édition tchèque, publiée à Prague le 2002. Là on peut trouver ce dont le lecteur tchèque a besoin.
c) Il est curieux de juger d’un ouvrage, où en principe il y a une pensée, à partir de la liste bibliographique. C’est l’équivalent de juger les habitants d’un bâtiment à partir des boîtes aux lettres.
d) Qu’est-ce qu’il faut entendre pour “pittoresque”? Le plus pittoresque que je connais c’est Plutarque.