BMCR 2009.10.22

La société des amis à Rome et dans la littérature médiévale et humaniste

, , , , La société des amis à Rome et dans la littérature médiévale et humaniste. Turnhout: Brepols, 2008. 418. €85.00 (pb).

La notion d’ amicitia a déjà fait l’objet d’une florissante littérature en histoire ancienne et en histoire du droit1 car les sources afférentes à ce thème sont nombreuses et variées. Le présent ouvrage collectif rassemblant une vingtaine de contributions se propose d’explorer la chose sous un angle nouveau dans la mesure où le concept fondamental d’amitié fait ici l’objet d’une réflexion croisée et pluridisciplinaire (mêlant philosophie, anthropologie, littérature, philologie etc.) et surtout diachronique. La période envisagée court de l’ultime phase de la République romaine, à travers l’étude des ouvrages de Cicéron, jusqu’à l’époque des humanistes, en passant par le Moyen Âge. Le livre est conçu autour de quatre grandes parties subdivisées en chapitres au gré des différents développements. La première se concentre sur le Laelius ou De amicitia cicéronien (44 av. J. C.) et cherche à mettre en évidence la structure de ce traité, ses aspects prescriptifs, les référents à la tradition romaine qui s’y côtoient voire les influences exercées sur l’oeuvre poétique de Catulle. La deuxième porte sur l’évaluation du rôle joué par l’ amicitia dans les codes socio-politiques de la Rome classique et tardive, puis dans la pensée de Jean Bodin. La troisième se focalise sur l’amitié envisagée dans le cadre privé durant la République et l’Empire romains puis sous la Renaissance, et traite entre autres du genre littéraire spécifique des Alba amicorum. La quatrième fraction s’attarde sur les échanges épistolaires, genre par excellence du discours amical, entendus comme miroirs de l’amitié, là encore dans un large champ historique: de Pline le Jeune à Alcuin, Bernard de Clairvaux et Buchanan. On l’aura compris, l’agencement retenu pour présenter les travaux est donc thématique et non pas chronologique. Ce choix, au demeurant très judicieux compte tenu de la matière traitée, a l’avantage de mettre en valeur les différentes facettes de l’ amicitia – envisagée tant dans ses aspects juridiques que comportementaux, voire même sociétaux ou encore langagiers – ainsi que les modes de théorisation et de mise en pratique de ce topos, d’abord dans les doctrines antiques puis dans des réflexions plus tardives selon l’évolution mentale et institutionnelle des temps postérieurs. Première partie
Autour de De amicitia de Cicéron

La première contribution émane de F. Prost et présente une mise au point structurale du Laelius (voir notamment l’utile tableau de la p. 15 et les riches commentaires qui s’en suivent) à travers le rappel des différentes positions doctrinales sur le sujet. L’auteur suit en partie les thèses de M. Bellincioni et de R. Combès puis propose un découpage de l’oeuvre en trois entités: le protreptique; l’origine de l’amitié; la législation de l’amitié. Le contenu de la dernière s’illustre par sa simplicité et son aspect concret, son recours aux éléments juridiques d’ honestas, de fides (en tant que soumission à une lex et non pas dans son acception d’aliénation émotionnelle), de iustitia, de constantia et même à la nécessité de détourner l’ami de l’engagement criminel. La lex amicitiae est le point central du texte, Cicéron vise à réformer l’ amicitia en l’éloignant des égarements passionnels, et entend lui imposer le contrôle d’une loi dont elle n’avait jamais fait l’objet auparavant. A. Dubourdieu met en valeur les modèles d’amitié factuels ou littéraires, puisés par l’orateur dans la tradition romaine et plus précisément dans les divers référents (familiaux, sociaux, institutionnels, religieux, politiques ou culturels) qui la composent. On remarque ainsi que l’amitié se définit au moyen de concepts philosophiques grecs, ce qui n’empêche pas Cicéron d’insérer sa réflexion dans une spécificité et une identité romaines fortement revendiquées. Dans la présentation de ces exempla romains, il n’a pas hésité à déformer la vérité historique pour appuyer ses prescriptions. Certaines omissions sont notables: on pense au passage sous silence du conflit opposant les deux gendres de Laelius eu égard à leur cooptation respective à l’augurat, ou encore à l’occultation complète du projet de loi agraire d’inspiration gracquienne émanant de ce dernier. Cette altération avait pour objectif de refonder les valeurs républicaines au moment où la dictature césarienne les dénigrait. M. de Franchis aborde quant à lui la figure de l’ami intime et souligne que Cicéron utilise une période de crise du passé romain pour valoriser la fameuse amitié qui le lie à son servus Atticus, en la plaçant dans la continuité de la relation entretenue par Laelius avec Scipion Emilien Il entend ainsi prouver à ses contemporains que l’amicitia, élément traditionnel fondé sur les rapports sociaux et l’affectivité réelle, est une valeur primordiale susceptible de sauver Rome au moment où la cité est déchirée par la guerre civile. L’amitié est conçue par Cicéron comme un moyen de construire une communauté élargie de citoyens et d’étendre le domaine de la nobilitas. Certains membres de l’aristocratie font en ce sens preuve d’ouverture d’esprit en choisissant des amis proches extérieurs aux cercles les plus anciens de la cité. Enfin, J. C. Julhe établit les liens d’un dialogue, au-delà des différences intrinsèques qui séparent Cicéron de Catulle sur le plan des valeurs morales et esthétiques, entre les Carmina du poète, écrits une ou deux décennies avant le De amicitia, et les idées cicéroniennes. Les deux auteurs sont partis d’une même base, en l’occurrence le système complexe de services et d’alliances qui doit déboucher idéalement sur une relation privilégiée entre deux individus. Cicéron fait de l’amitié le dernier rempart contre la tyrannie ou la démagogie tandis que Catulle articule ce lien social autour de la création littéraire, il prend ainsi la forme d’hommages ou de dédicaces en faveur de grands personnages. Deuxième partie
L’ amicitia : codes sociaux et politiques

J. E. Bernard rappelle tout d’abord la manière dont Cicéron applique ses propres théories sur l’amitié politique dans ses lettres envoyées à Appius Claudius Pulcher, frère de son ennemi juré Clodius, et gouverneur de Cilicie dans les années 51-50 av. J. C. Ces missives recèlent un langage mixte et convenu, tendu ou familier, souvent teinté d’ironie, qui reflète un échange difficile avec la gens Clodia. Le lien unissant l’orateur à Pulcher était le fruit de compromissions et montre l’existence de relations sociales ardues au sein de l’élite sénatoriale à la fin de la période républicaine, en particulier au moment de la crise proconsulaire opposant Cicéron à Pulcher. V. Zarini se penche ensuite sur l’oeuvre augustinienne pour mettre en valeur les transformations profondes apportées par le christianisme aux conceptions antiques habituelles de l’ amicitia. Celle-ci devra dorénavant tenir compte de la dépendance ontologique de l’homme envers Dieu, qui vient renforcer l’égalité humaine. La religion chrétienne a logiquement substitué la “triade philosophique je-tu-dieu” à la dyade initiale “je-tu” (p. 115-117). Par ailleurs, l’ amicitia est encore l’objet d’une querelle polémique au tournant du Vème s. n.è., moment ou triomphe le christianisme, entre paiens défenseurs du mos maiorum et chrétiens, comme le souligne J. Soller à travers l’évocation des poèmes de Rutilius Namatianus et de Paulin de Nole, dont la teneur associe la thématique du voyage à celle de l’amitié. Les récits paiens recèlent un évident substrat de la tradition littéraire antérieure, avec son idéal commun de l’amitié; il faut pouvoir situer l’ami sur une “carte mentale du savoir partagé” (p. 139). Pour les Chrétiens, il s’agira surtout de partager l’expérience du pèlerinage ou d’élaborer un réseau de lieux sacrés. La dernière étude proposée par M. D. Couzinet s’attarde encore sur les prolongements de cette confrontation entre amitié chrétienne et paienne dans l’oeuvre de Jean Bodin (1529/30-1596). On y découvre la manière dont le philosophe jongle avec les idées cicéroniennes et la tradition platonicienne: il saisit l’amitié dans toute l’étendue de ses acceptions cosmologiques (elle est alors un paramètre précieux pour comprendre la spécificité du rapport humain envers Dieu) et psychologiques. Toute une théorie de l’ amicitia conforme à sa vision de l’éthique, au lien entre religion et politique est ainsi élaborée: la “vraie justice naturelle” se fonde sur l’amitié autant que sur le rapport politique. Troisième partie
La “société des amis” et l’épanouissement du pouvoir

E. Delbey revient aux conceptions antiques en examinant les positions de Catulle et de Properce au sujet de l’amitié. À l’inverse de Cicéron qui la conçoit avant tout comme un idéal philosophique et politique —il s’agit de transformer le concept grec en assise d’une renaissance morale de l’esprit républicain—; les deux poètes l’envisagent comme fondement constitutif d’une nouvelle rhétorique. L’ amicitia n’est alors plus une fin en soi mais se transforme en moyen de promouvoir un art nouveau dans l’élégie; elle permet ainsi de situer la “nouvelle poétique” intimiste par rapport à la tradition romaine et au mos maiorum. F. Nau s’intéresse lui aussi à l’Antiquité et propose une réflexion transversale allant de l’oeuvre de Catulle à celle d’Ovide. Il montre que l’amitié est un thème récurrent favorisant le dynamisme de la poésie élégiaque. Catulle l’insère dans la thématique d’une célébration sociale de l’instant et de l’occasion, tandis qu’Ovide utilise ce topos comme garant d’un lien moral immuable venant transcender les moments d’infortunes. La poésie demeure le médium adéquat pour vivre et exprimer la relation amicale. E. Seris affirme que l’amitié vient, à la Renaissance, davantage fonder les pratiques du savoir en agissant comme un délassement pour échapper au travail aride de l’étude, et constitue en même temps un stimulus pour l’esprit. L’examen proposé de l’amitié brisée entre le fameux poète florentin Ange Politien (1454-1494) et son condisciple puis futur rival, Bartolommeo della Fonte, induit que l’ amicitia conditionne toute une conception de l’imitation et de la création politique. Dans la lecture du Dialogue sur l’improvisation en latin (1534) de l’humaniste parisien Nicolas Bérauld, M. F. André met en évidence le rôle fondamental joué par le sentiment dans l’attachement qui liait cet auteur à Guillaume Budé, pour ériger une construction pédagogique à la manière dont le pratiquait jadis Quintilien. L’effritement des liens amicaux est associé à un effondrement de la culture antique; à l’inverse, le rapprochement des amis permet d’éviter les conflits délétères et devient un rempart pour défendre des idéaux intellectuels et culturels, notamment la survie du latin. Pour W. Ludwig, Les relations amicales ont même donné naissance, dans les contrées du nord, à une catégorie d’écrits spécifiques encore peu étudiés: l’ Album amicorum, forme littéraire née au XVIè siècle à l’Université de Wittenberg. Le “livre des amis”, rédigé souvent en latin, plus rarement en grec ou en langue vernaculaire, accompagne l’étudiant tout au long de sa vie, surtout universitaire, et forme ainsi un témoignage précieux des relations entretenues, des protections dont il a pu bénéficier ou encore de ses choix spirituels ou littéraires. Les Alba amicorum sont donc des documents fondamentaux pour reconstituer les cercles académiques des XVIè et XVIIè siècles. S. Guillet-Laburthe évalue le rôle joué par l’ amicitia privée ou le mécénat dans la poésie latine de circonstances qui s’épanouit et se développe à la Renaissance. Ce genre se construit sur des liens amicaux qui se reflètent de manière idéalisée, souvent avec une arrière-pensée parénétique. Pour illustrer son propos, l’auteur détaille les échanges entre le célèbre poète néo-latin Jean Salmon Macrin (1490-1557) et son principal protecteur le cardinal Jean Du Bellay. L’amitié évoluera d’un rapport assez conventionnel fondé sur une estime et une affection réciproques vers une sphère plus intime dans laquelle l’ecclésiastique joue un rôle considérable. Ce dernier concentre en lui les vertus chrétiennes et sera le seul capable de consoler Macrin de la perte douloureuse de sa femme Gélonis. En dernier lieu, G. Vagenheim tente de recomposer, à partir de l’histoire du recueil d’inscriptions latines de Martinus Smetius composé entre 1545 et 1551, publié en 1588 et conservé à la bibliothèque de Leyde, un aspect des relations entre divers érudits italiens et étrangers qui séjournèrent à Rome à cette époque. Ce corpus témoigne en particulier de l’implication fondamentale des savants des Pays-Bas dans l’histoire de l’épigraphie latine. Quatrième partie
La lettre comme miroir de l’amitié

E. Wolff se penche sur le recueil des lettres de Pline le Jeune, à la lumière des représentations cicéroniennes, afin d’appréhender la manière dont l’écrivain met en scène son propre cercle amical. Pline affiche le principe de l’égalité entre les amis ( Epis. II, 6), sans pour autant bannir toute idée de hiérarchie héritée du patronat. Il ne donne pas de théorie construite de l’amitié mais préfère la fonder sur des règles empiriques de comportement, en la définissant implicitement selon une “conception traditionnelle, sociale et utilitariste où les sentiments sont soigneusement maîtrisés” (p. 329). C. Veyrard-Cosme s’occupe des correspondances d’Alcuin, clerc anglo-saxon au service de Charlemagne, rédigées entre 796 et 804. Elles sont structurées en duos pour ordonner une sorte de De amicitia minimal chrétien plus ou moins explicite, où les pensées de Jérôme et de Paulin de Nole sont perceptibles, notamment dans les domaines relatifs au deuil. Il s’agit aussi d’une réflexion sur la lettre en tant que genre performatif voué au rapprochement des amis séparés, mais également susceptible de déboucher sur une écriture épistolaire de soi adressée à l’ami, entendu comme expression “d’un rêve d’unité de l’être et d’union avec l’Être unique” (p. 348). L’étude de la correspondance émanant de l’abbé Bernard de Clairvaux (1090/1091-1153) par W. Werbaal établit que cet auteur de grande stature, qui avait assurément lu le Laelius Cicéronien pour y puiser un système théorique et un cadre référentiel, a su assurer une harmonisation entre la conception antique et la vision chrétienne de l’amitié. Cette fusion, associée au spiritualisme d’Anselme, dont l’ecclésiastique fut un lecteur assidu, donne à l’ amicitia une dimension pédagogique, spirituelle et communautaire ouverte aux influences classiques. L. A. Sanchi livre un bilan des échanges épistolaires qui durèrent plus de trente ans entre Guillaume Budé et l’éminent savant hellène Janus Lascaris, composés pour l’essentiel en langue grecque et publiés périodiquement en 1520, 1522 et 1531. Cette correspondance constitue le témoignage d’une amitié fraternelle et fructueuse qui symbolise la translatio studii de Byzance à la France via l’Italie. Elle révèle encore combien l’appui du Byzantin et ses engagements humanistes, politiques et diplomatiques furent utiles à Budé dans son combat mené pour la Renaissance française et pour la création du Collège des lecteurs royaux qui deviendra le Collège de France. D. Arrighi détaille enfin le contenu des Epistolae turcicae d’Ogier Ghiselin de Busbecq, publiées en 1581-1589. Ce corpus relate les voyages et ambassades délicates menées par Busbecq pour le compte de Ferdinand 1er d’Autriche auprès du souverain turc Soliman le Magnifique entre 1554 et 1562. L’ amicitia y apparaît d’abord comme un outil diplomatique, dont dépendit parfois la réussite, et même la survie de l’auteur: on donnait le nom d'”amis” à tout un réseau d’informateurs et d’auxiliaires dévoués. Toutefois, le récit d’authentiques amitiés entretenues avec des Turcs, à l’image de celle nouée avec le premier vizir Ali Pacha, est l’occasion d’une réflexion critique, à la fois sur la société orientale et occidentale. L’image de l’amitié sert aussi de socle à l’érection d’un autoportrait élogieux et à la construction d’une image du parfait ambassadeur, doté à la fois d’un èthos vertueux et du sens aigu de la diplomatie.

L’impression finale qui se dégage de ce livre est positive. Le volume est clair et bien conçu; la consultation est facilitée par la présence quasi systématique de traductions des textes latins et grecs. Il est donc accessible à un large public et sera utile à divers champs disciplinaires des sciences humaines et sociales. On notera l’absence d’une bibliographie générale, défaut mineur largement compensé par la présence de références insérées à l’issue de chaque contribution. Comme le remarquent avec justesse les éditeurs de ce passionnant ouvrage, la constante qui émerge des différents travaux est le presque sempiternel recours, qu’il soit approbateur ou contestataire, à la pensée originelle et fondamentale de Cicéron sur l’amitié. Ces conceptions classiques, continûment complétées et corrigées sous la plume des penseurs chrétiens de l’Antiquité tardive, serviront encore de fondement aux réflexions de la société européenne du Moyen-Âge et des Temps Modernes dans ses tâtonnements lors de la recherche d’un équilibre “entre souci de Dieu et souci de soi, entre la communauté et l’individu” (p.8).

P. Galand-Hallyn, S. Laigneau, C. Lévy et W. Verbaal “Avant-propos” p. 5

Première partie
Autour du De amicitia de Cicéron

F. Prost, “La structure du Laelius de Cicéron” p. 11
A. Dubourdieu “Les référents romains d’autorité dans le Laelius“, p. 27
M. De Franchis, “Pratiques romaines de l’amitié à la lumière du De amicitia : Laelius et Scipion, Blossius de Cumes et Tiberius Gracchus” p. 43
J. C. Julhe, “La poésie catullienne de l’amitié à la lumière du De amicitia de Cicéron” p. 63

Deuxième partie
L’amicitia: codes sociaux et politiques

J. E. Bernard, “Le langage de l’ amicitia dans les lettres de Cicéron à Appius Claudius” p. 95
V. Zarini, “Brèves remarques sur l’amitié chrétienne” p. 113
J. Soler “Écriture du voyage et pratique de l’amitié dans l’Antiquité latine tardive: Rutilius Namatianus et Paulin de Nole” p. 121
M. D. Couzinet, “La vraie justice naturelle: notes sur l’amitié chez Jean Bodin” p. 141

Troisième partie
La “société des amis” et l’épanouissement du pouvoir

É. Delbey, “Publics d’amis, franchise et persuasion chez Catulle et chez Properce” p. 177 F. Nau, “Écrire à son ami: arts poétiques et arts de vivre, de Catulle à Ovide” p. 189
É. Séris, ” Sanctum iocundae foedus amicitiae : Ange Politien et Bartolommeo della Fonte” p. 213
M. F. André, “L’amitié dans le dialogue sur l’improvisation en latin de Nicolas Bérauld (1534)”, p. 237
W. Ludwig, “Le genre des Alba amicorum“, p. 261
S. Guillet-Laburthe, “Le cardinal Du Bellay, mécène, sage et sauveur. Pour une étude poétique de la figure de l’ami dans l’oeuvre du poète Jean Salmon Macrin”, p. 275.
G. Vagenheim, “Une amitié épigraphique: Martinus Smétius (Maarten de Smet), Carolus Clusius (Charles de l’Escluse) et Justus Lipsius (Juste Lipse)” p. 305.

Quatrième partie
La lettre comme miroir de l’amitié

É. Wolff, “Pline et l’amitié à travers sa correspondance” p. 319
C. Cosme, “Alcuin et l’amitié épistolaire” p. 331
W. Verbaal, “L’amitié et les lettres: le douzième siècle et le cas de Bernard de Clairvaux” p. 351
L. A. Sanchi, “La correspondance de Guillaume Budé et Janus Lascaris” p. 383
D. Arrighi, “L’expérience de l’amitié dans les lettres turques de Busbecq: de l’autobiographie à la fiction” p. 397

Notes

1. Pour information, La base CDDA-DRANT (sans doute incomplète) fait déjà état de 92 références doctrinales dont 68 depuis le début des années 90 en ce qui concerne la littérature historico-juridique.