L’image que Tacite donne de son attitude envers le pouvoir impérial est au coeur de cet ouvrage. Le thème est exploré à travers un examen de l’oeuvre historique tacitéenne, à savoir essentiellement l’ Agricola, les Histoires et les Annales (à l’exclusion donc de la Germanie et du Dialogue des Orateurs). Pour D. Sailor, dans ces ouvrages apparaît, sous la plume de Tacite-historien, un Tacite-acteur de ses propres écrits qui se met en marge du régime et que l’on pourrait presque taxer d’opposant ; ce portrait se trouverait en décalage avec ce que l’on connaît par ailleurs de la carrière politique de l’auteur, laquelle semble s’être poursuivie sans hiatus notable de Vespasien à Trajan.
Dans le chapitre 1, D. Sailor mêle des observations générales sur ce que représentait l’écriture de l’histoire sous le Haut-Empire romain et d’autres qui portent plus proprement sur Tacite en vue de montrer que c’est à travers son activité d’historien que ce dernier cherche à apporter le témoignage de son indépendance par rapport au pouvoir. S’y associe une réflexion sur ce qui constituait alors la vraie gloire pour un sénateur. L’intérêt de cette section vient de l’association qu’elle opère entre des choix historiographiques et des prises de position politiques.
Le chapitre 2 porte sur l’ Agricola. Pour D. Sailor, l’opuscule reflète une crise de la représentation sous le Principat. La difficulté consiste d’une part pour Agricola lui-même à se définir en tant que membre d’une classe dirigeante sous un prince tel que Domitien (ce qui éclate surtout lorsqu’il est à Rome et non dans sa province), d’autre part pour Tacite à rendre justice à l’action de son beau-père. Le second point est développé à travers l’analyse de la préface, le premier à travers un survol du reste de l’ouvrage. On retiendra le lien établi entre la relative absence de Domitien dans la première partie de l’opuscule et sa damnatio memoriae, le fait que Tacite se projette dans le personnage d’Agricola, la relation suggérée entre conquête et écriture, le rôle de la monographie comme substitut de triomphe, les échos relevés entre le début et la fin de l’opuscule…
Le chapitre 3 considère essentiellement la préface des Histoires. Tacite y étend à l’ensemble du Principat les critiques qui, dans l’ Agricola, visent Domitien ; il inscrit parallèlement sa résistance au régime dans la durée. À cet effet, il souligne les écueils qui, par la suite du changement de régime, menacent l’écriture de l’histoire. On retient le rapprochement entre libertas et eloquentia, considéré dans ses implications politiques, la comparaison entre les avis de Tacite ( H., I, 1) et Dion Cassius (LIII, 19) sur l’évolution de l’historiographie sous le Principat, le fait que Tacite définit par la négative son projet historiographique, l’analyse de H., II, 101, 1, la proximité entre fides politique et historiographique, le parallèle entre l’attitude de l’historien et l’impassibilité du sage, l’idée que Tacite dans son effort pour reconstituer les faits se pose en compétiteur du prince, lequel tend à confisquer la connaissance des rouages de l’État…
Le chapitre 4 explore, suivant un sillon déjà exploité par A. Rouveret, un thème des Histoires, la présentation de la ville de Rome, en décalage avec l’appropriation de l’espace urbain à laquelle se livre le prince ; ce chapitre est, plus que les autres, attentif aux structures narratives. On note l’identification entre monarchiéprincipat et guerre civile, le décalage qui est opérant, pour ce qui concerne la perception de Rome, entre le lectorat de l’historien et les acteurs des événements, la puissance destructrice du premier discours d’Othon aux prétoriens, les échos signifiants entre destruction et reconstruction du temple de Jupiter Capitolin, le rôle prêté à Helvidius Priscus dans cette dernière, la conception tacitéenne de l’écriture de l’histoire comme monumentum, la fonction donnée à l’excursus sur les Juifs…
Le chapitre 5 est consacré à une seule section des Annales, les chapitres IV, 32-38. Destinée à asseoir le prestige et l’ auctoritas de l’historien, elle englobe les réflexions de l’historien sur sa matière (passage parfois qualifié de “seconde préface”, p. 275), le procès et la mort de Cremutius Cordus1 et le discours de Tibère sur le culte impérial. Le passage ferait de Cremutius une authentique projection de Tacite lui-même, laissant entendre qu’une entreprise comme les Annales ne pouvait être approuvée par le prince et était source de dangers pour son auteur. On mettra en exergue l’hypothèse selon laquelle l’épisode aurait aussi été inspiré par un sujet de déclamation familier aux écoles de rhétorique concernant la possibilité qui aurait été laissée à Cicéron de sauver sa vie s’il brûlait ses Philippiques. De même, il est souligné comment Tacite réélabore son dossier documentaire en vue de transformer le martyre d’un sénateur qui avait par ailleurs écrit un ouvrage historique en l’évocation du martyre d’un historien. La complémentarité proposée entre le sort de Cremutius Cordus et le discours de l’empereur sur les honneurs divins constitue une autre idée convaincante. Pareillement séduisante est la suggestion qui termine le chapitre sur le recours dans le discours final de Cremutius à une sorte de “langue de bois”, figurant la difficulté dans laquelle sont les historiens d’afficher avec franchise leurs opinions.
La conclusion continue dans cette voie de l’audace en s’attachant au sens possible de la fin brutale des Annales comme métaphore de l’incapacité dans laquelle l’historien aurait été mis de poursuivre jusqu’au bout son ouvrage (cf. Lucain), suggestion audacieuse certes, mais dans la logique d’une étude qui voit l’oeuvre historique comme moyen d’auto-représentation de l’historien. Ce dernier se poserait alors en personnage propre à inspirer l’empathie du lecteur.
Dans la bibliographie moderne, les monographies qui s’attachent spécifiquement à la pensée tacitéenne sont peu nombreuses. L’ouvrage de D. Sailor s’inscrit parmi celles-ci. Il convient pourtant d’en cerner les limites : influencé par les travaux récents sur l’historiographie antique (spécialement J. Marincola), il ne porte pas tant sur l’idéologie de Tacite que sur sa “posture idéologique”, et tend en cela vers l’essai biographique. Dans cette mesure, il retient ce qui est le plus emblématique d’une auto-représentation, ainsi que l’indique l’espace consacré aux préfaces. Cette réduction du corpus apparaît dommageable dans la mesure où elle conduit à négliger les nombreux passages où l’historien s’intéresse aux travaux du Sénat ou s’exprime sur des sujets de société. Pourtant, leur prise en compte aurait été de nature à nuancer l’image d’un Tacite pessimiste et opposé au régime qui est présentée ici. Il semble en effet que, si Tacite se connecte à la tradition républicaine, il ne le fait pas toujours dans un souci d’auto-représentation personnelle, mais aussi, de manière constructive, en vue de suggérer que cette tradition, pour autant qu’elle s’articule sur la réalité du régime impérial, peut s’avérer bénéfique. Je voudrais développer dans ce sens trois aspects particuliers : 1) la figure de Thrasea Paetus, 2) la multitude des sujets abordés par Tacite, 3) le portrait qu’il laisse des empereurs.
1) Pour D. Sailor, Thrasea incarne un type d’aspiration à la reconnaissance par les sénateurs dans lequel Tacite ne se retrouve pas, mais dont il ne peut se désolidariser sous peine de se désolidariser de sa propre classe sociale qui l’approuvait globalement. Il convient néanmoins d’évaluer le rôle de Thrasea à travers la totalité de ses cinq apparitions dans les Annales et en interaction avec d’autres personnages. À cet égard, Thrasea qui intervient toujours dans le cadre du Sénat, se distingue de Sénèque (sur celui-ci, p. 159-160), qui apparaît le plus souvent dans le contexte de la domus impériale. La comparaison implicite entre les deux conduit Tacite à dégager deux types de sénateurs : celui qui reste fidèle à sa classe, celui qui cherche la familiarité avec les empereurs. Son assentiment va au premier type. Le même clivage se trouve sous Tibère : Aemilius Lepidus agit dans le cadre du Sénat, Asinius Gallus – auquel (plutôt qu’à Calpurnius Piso ; cf. p. 28) Lepidus est opposé en Ann., IV, 20 – dans une forme de proximité avec la dynastie. Ce subtil réseau d’analogies et de contrastes entre personnages rapproche en outre Lepidus et Thrasea (cf. ressemblances entre Ann., III, 50 et XIV, 48-49). Il ne semble donc pas que Tacite blâme l’attitude du second, puisqu’elle s’inscrit dans la lignée de celle du premier, qu’il approuve. Le problème de Thrasea n’aurait pas été tant son attitude elle-même que l’inadéquation de celle-ci aux temps néroniens. Ceci ne signifie toutefois pas qu’elle ne puisse pas redevenir adéquate sous un meilleur empereur, comme Trajan. En ce sens, Tacite pourrait alors s’inscrire lui-même, en tant qu’historien, dans la ligne des options politiques de Thrasea. Ainsi, en tant qu’historien préoccupé de sujets parfois futiles en apparence ( Ann., IV, 32, 2 Non tamen sine usu fuerit introspicere illa primo aspectu leuia, ex quis magnarum saepe rerum motus oriuntur), il apparaît comme une projection de Thrasea au début du règne de Néron, lorsque le Stoïcien intervient à propos du nombre de gladiateurs permis aux Syracusains lors de leurs jeux ( Ann., XIII, 49, 4 ut manifestum fieret magnarum rerum curam non dissimulaturos qui animum etiam leuissimis aduerterent). Par ailleurs, quelque contradiction émerge du constat que dresse D. Sailor : comment penser d’un côté que Tacite recherche (en rupture notamment avec Thrasea) un chemin qui soit exempt de danger ( Ann., IV, 20, 3 iter ambitione ac periculis uacuum) et d’autre part soutenir – ce qui est un axe essentiel de l’analyse des lignes sur Cremutius Cordus et de la conclusion – que l’historien entreprend de se valoriser en soulignant combien il se confronte aux dangers ?
2) Le corpus retenu par D. Sailor, on l’a dit, ne reflète pas la variété des sujets traités par Tacite. Or celle-ci n’est ni gratuite ni purement esthétique, mais constitue le vecteur majeur d’un discours constructif, d’ampleur sociétale, sur le Principat. Il est dans ce sens à regretter que livres les plus riches à cet égard (cf. Ann., III) ne soient guère exploités. De même, les implications républicaines des passages retenus ne sont pas toujours prises en compte. Ainsi, dans le chapitre 1, il est fait grand cas de la leçon qu’inspire la notice nécrologique de Labeo et de Capito ; mais il faut aussi voir que la forme de la notice nécrologique renvoie à l’historiographie républicaine et que les mutations que lui fait subir Tacite dans les Annales (jusqu’à sa disparition sous Néron) sont signifiantes. Il en va de même dans le chapitre 2, pour ce qui est du genre de l’ Agricola. Il est beaucoup question des biographies d’époque impériale citées en Agr., 2, 1, mais il ne faut pas oublier que les deux premiers ouvrages signalés sont, en Agr., 1, 3, deux autobiographies républicaines, celles de Rutilius et de Scaurus ; celles-ci se seraient déjà distinguées par leur tendance à dépasser le strict cadre de vies pour soutenir une réflexion idéologique;2 à travers elles, Tacite se référerait à un type de “biographie sénatoriale” où s’exprimait une préoccupation de nature collective.3 Ou encore, il est beaucoup question d’analogies, mais celles-ci sont essentiellement suggérées entre les événements narrés et la situation personnelle de l’historien, beaucoup moins entre le passé et son temps, une démarche qui se trouve pourtant, par exemple sur les mérites d’un prince qui ne recourt pas à la lex maiestatis,4 sur la nécessité d’une extrême sévérité envers les esclaves déloyaux,5 sur l’établissement des colonies6. D’autres aspects négligés par D. Sailor seront encore soulignés dans ce sens : les récits d’affaires extérieures, traditionnels dans l’annalistique républicaine, que Tacite utilise pour faire écho à l’ Vrbs dans une optique aussi où le rapport entre Rome et peuples conquis passe pour une projection du rapport entre prince et Sénat, sont pratiquement absents (cf. toutefois p. 232-249 sur le temple de Jérusalem) ; certains personnages majeurs retiennent peu l’attention, ainsi Corbulon, qui a une dimension républicaine et présente un cas singulier d’insistance sur la gloria;7 les discours, dont beaucoup traitent de questions intéressant la conduite de l’État ne sont (à l’exception de celui de Cremutius Cordus sur l’historiographie) guère exploités, par exemple celui qui est prêté à Claude sur l’entrée au Sénat de notables gaulois (les livres claudiens sont d’ailleurs totalement absents de l’étude). C’est du reste de façon générale que le lien de Tacite avec la tradition annalistique est peu examiné, alors qu’il illustre une intersection entre écriture et politique ; on en prendra comme indice l’absence dans la bibliographie de l’ouvrage de J. Ginsburg, Tradition and Theme in the Annals of Tacitus, Salem, 1984.8 Une comparaison plus systématique de Tacite avec les autres sources (Suétone et Dion Cassius), débouchant sur une réévaluation de son dossier documentaire (spécialement acta Senatus) aurait aussi été utile dans ce sens.9 Au niveau même des valeurs tacitéennes, la mise en avant des questions de (d’) (auto-)représentation et de communication fait que la gloria est privilégiée par rapport à la libertas, davantage connotée comme républicaine. Enfin, la moindre attention portée au Dialogue des Orateurs est préjudiciable dans la mesure où cet opuscule pose les jalons de la philosophie historique de Tacite selon une diachronie qui embrasse la République et l’époque cicéronienne (ce qui serait notamment bienvenu dans le chapitre 5 où est convoquée la figure de l’Arpinate). Tout ceci amène à relever une autre contradiction : en faisant l’impasse sur ce qui pourrait constituer un possible dialogue constructif entre les écrits historiques de Tacite et le prince, D. Sailor implique que Tacite exclut le prince comme lecteur possible de ses oeuvres, alors que la notion d’un danger couru par l’historien n’a de pertinence que si le prince appartient à ce lectorat.
3) D. Sailor campe Tacite en opposant au régime sur la base du portrait négatif qu’il dresse des empereurs. Une objection à cette vue est l’habitude sous le Principat de dénigrer les princes qui ont précédé, une pratique encouragée par les empereurs en place. À cet argument, D. Sailor fait quelques allusions (p. 119, n. 1 ; 122 ; 256 + n. 17 ; 267), mais sans l’affronter vraiment. Du reste, ce portrait même des empereurs ne le retient guère, comme l’indique à la n. 122 de la p. 303 une bibliographie sur la peinture de Tibère qui aligne sans les distinguer des chercheurs aux avis aussi divers que B. Walker et D.C.A. Shotter. Pourtant, à travers ses portraits de Tibère, Néron…, que reproche en fin de compte Tacite au régime sinon de dépendre de la qualité individuelle de celui qui exerce le pouvoir ? Or chaque propagande impériale revendique l’empereur régnant comme le meilleur, singulièrement sous Trajan, l’ optimus princeps. Autrement dit, la démarche historique tacitéenne n’est pas en soi de nature à gêner un prince qui ne fonde pas son discours tant sur la qualité intrinsèque du régime que sur sa propre valeur personnelle (laquelle s’accommode du dénigrement de ses prédécesseurs). À cet égard, on relève que D. Sailor n’intègre pas à sa réflexion le souhait exprimé par Tacite d’écrire sur Auguste ( Ann., III, 24, 2), un projet qui, si l’on considère ses implications en termes de thématiques historiques, ne cadre effectivement guère avec l’image qu’il donne de l’historien. En somme, ne pourrait-on dire que, en mettant en avant, à travers son portrait des principats précédents, les écueils qui menacent les princes, Tacite souligne la valeur de celui qui réussit à les surmonter, si bien qu’il y aurait analogie entre la réussite de l’écriture de l’histoire par Tacite (montrer les difficultés inhérentes au régime) et la réussite de l’exercice du pouvoir par Trajan (surmonter ces difficultés). Une telle conclusion a beau se situer dans l’esprit de l’ouvrage de D. Sailor, elle n’en est pas moins incompatible avec l’image que celui-ci retient de Tacite : un outsider qui se met en marge des relations de pouvoir qui constituent le Principat (par ex. p. 147).
En conclusion, on ne peut dans un sens que louer cette étude, la finesse de ses analyses, la cohérence avec laquelle elle est menée, sa réelle originalité (qui n’exclut pas la connaissance approfondie d’une bibliographie complexe)… ; pour ce qui est de l’auto-représentation tacitéenne, il sera difficile à mon sens d’aller plus loin, de rassembler davantage de remarques et d’hypothèses stimulantes. Néanmoins, nous ne partagerons pas la conclusion de D. Sailor sur le sens de l’historiographie tacitéenne. Celle-ci ne se borne pas à mettre en scène un parcours individuel ; elle possède une dimension collective, plus précisément sénatoriale.10 En donnant une portée généralisante à son approche, qui est – comme l’indique le choix d’un corpus finalement limité – partielle, il débouche sur une vision réductrice de Tacite, laquelle gauchit à son tour certaines des observations très justes qu’il avance par ailleurs. Tacite se situe certes personnellement par rapport au pouvoir, mais il s’interroge aussi sur les possibilités qu’offre le régime, et c’est par cette interrogation qu’il réconcilie sa défiance envers les princes et son engagement au service de l’État. Ce second aspect n’est pas assez pris en compte dans cette étude.
Notes
1. Non cité : M. Meier, “Das Ende des Cremutius Cordus und die Bedingungen für Historiographie in augusteischer und tiberischer Zeit”, Tyche, 18, 2003, p. 91-127.
2. Pour Rutilius, M. Ledentu, Studium scribendi. Recherches sur les statuts de l’écrivain et de l’écriture à Rome à la fin de la République, Louvain-Paris-Dudley, 2004, p. 112.
3. Cet ancrage républicain est notamment exprimé par M. Lausberg, “Caesar und Cato im Agricola des Tacitus”, Gymnasium, 87, 1980, p. 411-430, que D. Sailor ne fait que mentionner rapidement (p. 69, n. 50). Sur le lien avec l’ Agricola, O. Devillers, “Le projet de Tacite en écrivant l’ Agricola“, in Parole, Media, Pouvoir dans l’Occident romain. Hommages offerts au Professeur Guy Achard, Lyon, 2007, p. 211-215.
4. Cf. Plin., Pan., 34-35 ; 42, 1.
5. Ann., XIV, 43-44 ; cf. Plin., Ep., III, 14 ; VIII, 14, 12.
6. Ann., XIV, 27, 3 ; cf. R. Syme, Tacitus, Oxford, 1958, p. 447, n. 4.
7. M. Geiser, Personendarstellung bei Tacitus am Beispiel von Cn. Domitius Corbulo und Ser. Sulpicius Galba, Remscheid, 2007, spéc. p. 30-152. La même remarque vaut pour Germanicus, très peu évoqué par D. Sailor.
8. Absence aussi, dans une moindre mesure, de H.Y. Mac Culloch Jr, Narrative Cause in the Annals of Tacitus, Meisenheim/Glan, 1984.
9. Non cité : M. Baar, Das Bild des Kaisers Tiberius bei Tacitus, Sueton und Cassius Dio, Stuttgart, 1990.
10. Non cité : R. Syme, “The Senator as Historian”, in Histoire et historiens dans l’Antiquité (Entretiens sur l’Antiquité classique 4), Genève, 1958, p. 187-201. Aussi par ex. un article comme J. Percival, “Tacitus and the Principate”, G&R, 27, 1980, p. 119-133 ou la synthèse de R.J.A. Talbert, The Senate of Imperial Rome, Princeton, 1984.