BMCR 2021.11.35

Η κεραμική της κλασικής εποχής στο βόρειο Αιγαίο και την περιφέρειά του (480-323/300 π.χ.)

, , Η κεραμική της κλασικής εποχής στο βόρειο Αιγαίο και την περιφέρειά του (480-323/300 π.χ.)/Classical pottery of the northern Aegean and its periphery (480-323-/300 B.C.). Thessaloniki: University Studio Press, 2019. Pp. 649. ISBN 9789601224428.

Sept ans après la publication du volume consacré aux céramiques archaïques produites et diffusées dans le Nord de l’Égée,[1] Eleni Manakidou et Amalia Avramidou nous invitent à replonger dans l’univers des céramiques d’Égée septentrionale en nous offrant un ouvrage collectif entièrement dédié aux céramiques de la période classique.

Ce volume de 649 pages rassemble 44 articles en grec et en anglais tirés de la rencontre scientifique s’étant déroulée à Thessalonique du 17 au 20 mai 2017. Les contributions sont présentées sous quatre principaux chapitres se rapportant aux productions locales, aux céramiques importées, aux productions amphoriques et aux assemblages découverts sur des sites ayant fait l’objet d’interventions archéologiques récentes.

L’ouvrage s’ouvre sur une préface qui rappelle les objectifs scientifiques et didactiques visés par le colloque. Les organisateurs cherchent à définir les productions locales et les céramiques d’importation par le biais d’approches pluridisciplinaires intégrant l’étude des gestes et des savoir-faire artisanaux, les lieux de production, les réseaux d’échanges, les formes, l’ornementation et les phénomènes d’emprunts culturels. Ils visent également à dégager les spécificités, les similitudes et les éléments inédits permettant de mieux saisir les habitudes de consommation sur les sites et les régions à l’étude.

 Le premier chapitre rassemble quatre contributions (Blaževska; Bozkova – Nikov; Kallini; Sideris – Tonkova) portant sur des catégories de céramiques locales façonnées sur des sites de la Chalcidique et de l’arrière-pays de Péonie et de Thrace. Les sites de l’intérieur, à caractère mixte gréco-thrace ou habités de communautés indigènes, sont le foyer de différents types de productions céramiques dont certaines sont inspirées de modèles grecs. Les auteurs abordent la circulation des céramiques importées et la pénétration des influences grecques au moyen des échanges conclus via les grandes voies de navigation que sont les fleuves Hebros, Nestos, Strymon et Axios. L’acquisition de matières premières, principalement le bois et les métaux, est le moteur proposé pour expliquer les échanges réalisés entre l’hinterland et la mer Égée ainsi que les phénomènes d’émulation observés dans la culture matérielle locale.

L’influence marquée des ateliers d’Ionie du Nord et d’Éolide sur l’artisanat des céramiques locales est également soulignée par les auteurs. La survivance de certaines formes et techniques décoratives en vogue lors de l’âge du Fer et de la période archaïque (ex., céramiques monochromes grises) et leur intégration dans le répertoire local entraînent l’apparition d’éléments de métissage propres à chacune des aires géographiques et culturelles étudiées. Les auteurs mettent en évidence de nombreux exemples de vases à boire, cratères, cruches et vases de service associés à la pratique du banquet, dont plusieurs imitent l’apparence de récipients métalliques issus d’officines grecques. Selon les auteurs, l’adoption de ces formes dans l’artisanat local renvoie à des changements manifestes survenus dans les pratiques sociales des élites indigènes et principalement celles liées à la commensalité.

À l’instar de ce qui est observé dans les cités côtières de Thrace et de Macédoine, les productions locales de l’arrière-pays empruntent aussi au répertoire des céramiques attiques à vernis noir. Les formes recensées s’associent à un large éventail de vases à boire et de service, diffusés en masse à travers tout le bassin méditerranéen et imités dans les ateliers des grands centres situés en périphérie d’Athènes. L’influence des ateliers béotiens est également soulignée, notamment dans la production des canthares émanant des cités de la Chalcidique et de la Thrace égéenne au IVe siècle (Kallini).

 Le second chapitre brosse le portrait des céramiques importées aux Ve et IVe siècles. Les céramiques attiques et les vases d’apparat y sont à l’honneur. Les auteurs examinent les ateliers et les techniques figuratives en vogue, analysent des formes spécifiques de vases (cratères, lécythes, pélikés, etc.), discourent sur les circuits de diffusion et les interactions régionales entretenus entre Athènes, la Chalcidique et le royaume de Macédoine (Drougou; Tiverios; Smith – Volioti) et abordent l’iconographie avec l’objectif d’attribuer les trouvailles à des peintres ou des ateliers connus de la littérature scientifique (Adam-Veleni; Garyfallopoulos; Akamatis; Avronidaki – Kefalidou). D’autres articles, comme ceux d’A. Jiang et d’A. Avramidou – M. Tasaklaki, présentent des assemblages plus généraux ainsi que leurs contextes de découverte (Samothrace, découvertes subaquatiques). La présence notable de vases d’apparat attiques sur les marchés nord-égéens ainsi que l’essor des productions atticisantes à figures rouges sont également des thématiques abordées par certains auteurs (Akamatis; Tiverios). Des changements dans les pratiques sociales de l’époque et le besoin des élites locales d’afficher leur statut lors des banquets, des rituels funéraires et des fêtes religieuses sont mis de l’avant pour expliquer l’attrait grandissant pour les vases de luxe. Un autre thème abordé par les auteurs porte sur l’accroissement des contacts et des échanges bilatéraux entre Athènes et le Nord de l’Égée aux VIe et Ve siècles qui, motivé par l’accès aux ressources naturelles et aux métaux, occasionne l’apparition de références à l’univers thrace dans l’iconographie des productions attiques à figures rouges ainsi que de formes ordinairement reconnues comme étant typiquement nord-égéennes (oenochoé à col tronqué; prochous à panse biconique). Or, en dépit de ce syncrétisme artisanal, M. Tiverios rappelle, qu’hormis quelques exceptions, les thèmes iconographiques et les scènes mythologiques prenant racines dans le folklore local sont peu fréquentes sur les vases d’apparat attiques recueillis sur le littoral thraco-macédonien.[2] Selon Tiverios, ce constat doit être interprété comme une forme de détachement de la part des potiers attiques envers le marché des acheteurs.[3] Cette position, appuyée par N. Akamatis,[4] contraste avec les aspects plus adaptatifs et orientés du marché attique relevés par les travaux de Jiang, Drougou, Arvanitaki et Smith – Volioti ainsi que certains constats observés pour d’autres régions, comme l’Étrurie, lors des périodes archaïque et classique.[5]

Chr. Avronidaki et E. Kefalidou abordent ensuite un exemple intéressant de mobilité artisanale en revisitant l’oeuvre du peintre « de la coupe d’Érétrie ». Sur la base d’analyses visuelles de pâtes et de comparaisons typo-stylistiques réalisées entre diverses scènes iconographiques provenant de vases conservés aux musées de Thessalonique et Polygyros, les auteurs suggèrent que ce peintre, à l’identité contestée, serait un artisan eubéen ayant amorcé sa carrière dans sa mère-patrie, avant de prendre le chemin de la Chalcidique dans la foulée des vicissitudes associées à la Guerre du Péloponnèse. Le peintre se serait établi dans la péninsule, puis aurait poursuivi son métier dans un atelier local produisant des céramiques à figures rouges vers le tournant des Ve et IVe siècles. Les liens coloniaux existant entre l’Eubée et les cités grecques de la Chalcidique ainsi que la mise en place de réseaux d’échanges entre ces deux régions depuis l’âge du Fer auraient contribué à paver le chemin migratoire.

D. Tsiafakis signe l’article le plus éclairant de ce chapitre en proposant un bilan historique des relations, des influences et des échanges entre l’Égée du Nord et le reste du bassin égéen depuis l’âge du Fer. Cette contextualisation des contacts et du savoir-faire artisanal permet de saisir l’apparition, le développement et les transformations survenues dans l’artisanat des céramiques locales depuis cette haute époque jusqu’à la période classique. L’auteur met en perspective les traits de continuité et de rupture dans la production et les circuits de distribution qui ont évolué selon les conjonctures socio-politiques, les habitudes de consommation et les pratiques de l’époque. Cet article tisse un fil conducteur entre cinq siècles de production céramiques en plus de faire le lien entre ce volume et la rencontre scientifique de 2011 portant sur les céramiques archaïques. Il aurait aisément pu servir d’introduction ou de conclusion à l’ouvrage.

F. Giudice et G. Santagati nous présentent les grandes lignes du Post-Paralipomena Project. Cette initiative vise à poursuivre et actualiser les travaux pionniers de John Beazley sur la céramique attique figurée. Le projet, qui englobe tout le monde grec, prévoit un chapitre consacré aux trouvailles de la mer Noire et du nord de l’Égée. Les données statistiques tirées de l’analyse préliminaire des vases catalogués pour ces régions permettent de suivre les courbes de croissance et de décroissance des importations attiques du VIe au IVe siècle que les auteurs tentent d’expliquer par le biais d’événements historiques ayant marqué Athènes et l’ensemble du bassin égéen. Elles suggèrent également un déclin des importations de céramiques figurées entre la période 475 et 400 av. J.-C., ce qui contraste avec le postulat évoqué par certains auteurs de ce volume (ex., Avramidou – Tasaklaki; Garyfallopoulos; Drougou; Zarkadas) qui lient la circulation des céramiques attiques en Égée du Nord à la présence militaire et aux entreprises coloniales d’Athènes à l’embouchure du Strymon et dans l’Hellespont. Il serait intéressant de déterminer si le volume des céramiques à vernis noir, plus abondant, recoupe les données quantitatives tirées de cet exercice.

 Le troisième chapitre jette un regard sur la production et les importations d’amphores dans le nord de l’Égée. S. Vrachionidou y présente les trouvailles amphoriques de Piérie mises au jour en contextes funéraires et réutilisées comme urnes cinéraires (enchytrismes). Pour sa part, K. Filis offre un bilan des connaissances récemment acquises en lien avec la production et la diffusion des amphores de transport en Égée du Nord. Lors de la période classique, les productions locales viennent à rivaliser et supplanter les importations en provenance d’Asie Mineure pourtant omniprésentes au tournant des VIe et Ve siècles. La multiplicité des nouveaux ateliers est à mettre en relation avec la croissance des activités basées sur la culture de l’olive et la production viticole. Filis cartographie les principaux centres de production, dégage les traits typologiques des formes associées à chacun des ateliers et relève les principaux lieux de trouvailles des contenants abordés. Étonnamment, les amphores à double panneaux thasiennes de la fin du VIe siècle et du siècle suivant, qui sont abondantes sur l’île,[6] dans les sites de la pérée et en mer Noire, sont pratiquement absentes de la réflexion.

Le quatrième chapitre offre 27 contributions portant sur des assemblages divers provenant de sites ou de groupes de sites archéologiques ayant fait l’objet d’interventions archéologiques récentes. Les articles sont regroupés à l’intérieur de six aires géographiques réparties de l’est vers l’ouest : 1- Piérie et Thessalie; 2- la vallée de l’Axios et le lac d’Ohrid; 3- le golfe Thermaïque; 4- la Chalcidique; 5- la Thrace égéenne; 6- les îles et le Pont Euxin. L’intérêt de ce chapitre réside dans l’opportunité qu’il offre aux lecteurs de découvrir de multiples assemblages dégagés de contextes variés, associés notamment à des activités agro-domestiques (Pydna), des espaces civiques (Olynthe), des sites d’ateliers (Herakleion de Piérie), un palais royal (Bylazora), des zones de rejets (Thermi) et des sanctuaires (Abdère, Lemnos, Apollonia Pontica). Des lots de céramiques recueillis de contextes domestiques plus généraux (Amphipolis, Toumba Thessaloniki, Karabournaki, Pharsale, Molyvoti-Strymè) ou intrinsèques à des pratiques généralisables à une région (les cités de la Ligue chalcidienne) sont également mis en évidence. Les contributions portant sur les nécropoles et les pratiques funéraires occupent toutefois le plus important segment de ce chapitre (Archontiko Pella, Aphytis, Akanthos, Aréthuse, Mytilène, Abdère).

Les céramiques à vernis noir (Katakouta – Stamatopoulou; Panti; Manakidou; Panti – Mitsopoulou) et les céramiques attiques à figures rouges (Bitrakova-Grozdanova; Sanev; Thanos; Chavela; Chrysostomou – Chrysostomou; Misailidou-Despotidou; Trakosopoulou-Salakidou – Kathariou; Tsonaka; Kourtzellis – Panatsi; Malama – Vasilikoudis; Jaeggi – Petrakova) sont une fois de plus les sujets d’études privilégiés. Les céramiques culinaires et domestiques ne sont toutefois pas en reste et forment des segments très intéressants des articles proposés par Bachlas – Syros, Athanasiadou – Besios, Touloumtzidou et Arrington – Padgett. Des catégories fonctionnelles plus inédites sont également relevées dans les articles de Panti (biberons), Bachlas – Syros (supports stabilisateurs pour amphores), Zarkadas (amphores panathénaïques) et Motsiou (hydries miniatures). M. Chrysaphi et K. Xanthopoulou signent aussi un texte portant sur des céramiques trouvées en contexte funéraire parmi lesquelles figurent des céramiques de cuisson, des coupes à boire ionisantes et des oenochoés dont l’ornementation se rapproche des productions de type Waveline. Enfin, notons la présence de contributions dans lesquelles sont présentés des assemblages généraux composés de céramiques importées et de productions locales (Ault, Lynch et al.; Arrington – Padgett; Kallintzi – Chatziprokopiou; Damyanov).

Les assemblages et la transversalité des thèmes qui sont abordés dans ce chapitre permettent de dégager des éléments de réflexion et des questionnements portant sur diverses sphères d’actions sociales. L’étude des céramiques et des contextes permet de mettre en exergue de nombreux traits associés à l’affirmation des genres et des statuts sociaux, aux besoins ostentatoires des élites, aux modes de consommation des biens funéraires et aux pratiques alimentaires. Elle permet également de mettre en perspective l’existence de liens culturels et de valeurs communes partagées entre plusieurs établissements du nord de l’Égée et de la mer Noire.

La pluralité des contextes et des assemblages exposés permet aussi d’opérer des comparaisons inter- et intra- sites qui apportent des précisions notables sur la chronologie de certaines catégories de récipients usuels. Cette richesse permet d’appréhender des situations singulières et des pratiques d’utilisation qui contrastent parfois avec la fonction originelle des récipients.

Pour conclure, le collectif Classical Pottery of the Northern Aegean and its Periphery est sans contredit un ouvrage de référence pour tous ceux qui s’intéressent aux céramiques produites et diffusées dans le Nord de l’Égée aux Ve et IVesiècles. Les contributions sont abondantes, de qualité et rédigées par plusieurs collaborateurs de renoms. Le volume est aussi richement illustré et les références bibliographiques, nombreuses et multilingues, sont à jour. Les assemblages présentés permettent à la fois de reconnaître les spécificités inhérentes aux établissements et de dégager des points de convergence faisant émerger un portrait plus général de la production locale et des importations. Plusieurs contributions nous offrent aussi l’accès à des collections provenant d’établissements de l’arrière-pays, souvent moins connues des archéologues travaillant sur la côte. Ces textes amènent de réels éléments nouveaux permettant de mieux saisir les interactions interrégionales, les pratiques sociales et les usages en cours sur ces sites indigènes ou à composantes mixtes.

Cependant, malgré la richesse et l’inédit de certaines contributions, on regrette la trop grande place allouée aux études portant sur la « belle céramique ». Ce penchant gomme malheureusement l’abondance et l’importance des céramiques domestiques et culinaires trouvées en fouilles et pour lesquelles il importe encore de définir plus précisément l’évolution typo-chronologique. Relevons également l’absence d’analyses géochimiques en laboratoire qui auraient pu contribuer à déterminer l’origine de certaines catégories de vases. Vingt-cinq ans après les travaux pionniers de Maurice Picon et de Francine Blondé sur la caractérisation des céramiques à vernis noir de Thasos, il reste encore beaucoup à faire pour déterminer l’origine de ces productions de masse. D’ailleurs Thasos, qui était un centre de production florissant lors de la période classique,[7] représente l’une des grandes absentes de ce volume.

En dépit de ces quelques commentaires, les actes du colloque consacré aux céramiques classiques dans le Nord de l’Égée constituent, à l’instar du volume dédié aux céramiques archaïques, un ouvrage de référence indispensable à ajouter à votre bibliothèque. En moins d’une décennie, Eleni Manakidou et ses collaborateurs nous auront offert deux volumes de qualité couvrant plus de cinq siècles de productions céramiques et de traditions artisanales dans le nord de l’Égée. L’organisation d’un colloque consacré exclusivement aux céramiques de la période hellénistique viendra, nous l’espérons, compléter sous peu le tour d’horizon.

Notes

[1] M. A. Tiverios, E. Manakidou, V. Misailidou-Despotidou & A. Arvanitaki (eds). 2012. Proceedings of the Archaeological Meeting Archaic Pottery at the Northern Aegean and its Periphery (700-480 BC), Thessaloniki, 19-22 May 2011, Archaeological Institute of Macedonian and Thracian Studies Publications 11, Thessaloniki.

[2] Sur le sujet, voir aussi A. Avramidou, D. Tsiafakis 2015. Attic Pottery. Its Contribution to the Relationship Between Athens and Thrace, Thessaloniki.

[3] Voir également M. A. Tiverios, 2012. “Luxury Attic Pottery in Macedonia,” In M. A. Tiverios, E. Manakidou, et al. (eds). Proceedings of the Archaeological Meeting Archaic Pottery at the Northern Aegean and its Periphery (700-480 BC): 39-52.

[4] N. Akamatis 2019. “Attic Late Red-Figure Pottery from Macedonia and the North Black Sea Area. Workshops, Trade and Local Impact,” In A. Peignard Giros (ed). Daily Life in a Cosmopolitan World: Pottery and Culture During the Hellenistic Period. Proceedings of the 2nd Conference IARPotHP, Lyon, November 2015, 5th-8th, International Association for Research on Pottery of the Hellenistic Period, Wien: 213-224.

[5] Pour le nord de l’Égée et la mer Noire, voir E. Manakidou 2013. “Marché régional et importation de céramiques corinthiennes et attiques à Karabournaki,” In A. Tsingarida & D. Viviers (eds.), Pottery Markets in the Ancient Greek World (8th – 1st centuries B.C.). Proceedings of the International Symposium held at the Université Libre de Bruxelles, 19-21 June 2008, Études d’Archéologie 5, Bruxelles: 175-187; A. Hermary 2010. “Transfert de formes et d’images entre Grecs et Thraces,” In H. Tréziny (éd.), Grecs et Indigènes de la Catalogne à la mer Noire, Bibliothèque d’Archéologie Méditerranéenne et Africaine 3, Aix-en-Provence, 481-486; et A. Lezzi-Hafter 1997. “Offerings Made to Measure: Two Special Commissions by the Eretria Painter for Apollonia Pontica,” In J. H. Oakley, W.D.E. Coulson & O. Palagia (eds.), Athenian Potters and Painters. The Conference Proceedings, Oxbow Monograph 67, Oxford: 353-369. Pour l’Étrurie, voir entre autres les articles de D. Williams et de M. Desnoyelle dans A. Tsingarida & D. Viviers (eds.). 2013. Pottery Markets in the Ancient Greek World (8th – 1st centuries B.C.) et S. D. Bundrick 2019. Athens, Etruria, and the Many Lives of Greek Figured Pottery, University of Wisconsin Press, Madison. Pour une position contra, voir, R. Osborne 2001. “Why Did Athenian Pots Appeal to the Etruscans?,” World Archaeology 33: 277-295.

[6] Voir Y. Grandjean 1992. « Contribution à l’établissement d’une typologie des amphores thasiennes. Le matériel amphorique du quartier de la porte du Silène, » BCH 116: 541-584.

[7] Voir F. Blondé et M. Picon 2007. Les céramiques d’usage quotidien à Thasos au IVe siècle av. J.-C., Études thasiennes XX, École française d’Athènes (plus bibliographie antérieure).